Soirs hypocondriaques
Parfois je prends mon front blêmi
Sous des impulsions tragiques
Quand le clavecin a frémi,
Et que les lustres léthargiques
Plaquent leurs rayons sur mon deuil
Avec les sons noirs des musiques.
Et les pleurs mal cachés dans l’œil
Je cours affolé par les chambres
Trouvant partout que triste accueil ;
Et de grands froids glacent mes membres :
Je cherche à me suicider
Par vos soirs affreux, ô Décembres !
Anges maudits, veuillez m’aider !
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