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Le vent, le vent triste de l’automne !

Le vent, le vent triste de l’automne !

Beauté des femmes, leur faiblesse et ces mains pâles
Qui font souvent le bien, et peuvent tout le mal.
Paul VERLAINE

Avec le cri qui sort d’une gorge d’enfant,
Le vent de par les bois, funèbre et triomphant,
Le vent va, le vent court dans l’écorce qu’il fend
Mêlant son bruit lointain au bruit d’un olifant.

Puis voici qu’il s’apaise, endormant ses furies
Comme au temps où jouant dans les nuits attendrie ;
Son violon berçait nos roses rêveries
Choses qui parfumiez les ramures fleuries !

Comme lui, comme lui qui fatal s’élevant
Et gronde et rage et qui se tait aussi souvent,
Ô femme, ton amour est parallèle au Vent :

Avant de nous entrer dans l’âme, il nous effleure ;
Une fois pénétré pour nous briser, vient l’heure
Où sur l’épars débris de nos cœurs d’homme, il pleure !

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